Avez vous vu le documentaire « Fast fashion - Les dessous de la mode à bas prix », diffusé sur Arte mardi 09 mars dernier ?
Le documentaire choc des coulisses de la Fast Fashion
Les journalistes Gilles Bovon et Édouard Perrin ont enquêté sur l’impact environnemental, social et sanitaire de cette industrie, la seconde la plus polluante au monde.
Mais derrière ce titre, ce sont des enseignes qui génèrent des milliards d’euros de bénéfice annuel et que les consommateurs connaissent déjà. Zara, Bershka, H&M, Pretty Little Things, Bohoo… ces marques aux méthodes de production bien douteuses sont présentes dans toutes les grandes métropoles et dans le monde entier, et renferment des secrets bien tragiques.
Petits salaires, horaires décadents, aucune protection de l’employeur, bref celle liste non exhaustive donne des frissons. Mais la fast fashion, c’est aussi la course aux modèles vite fabriqués, vite achetés et vite jetés ou revendus sur des plateforme de seconde main, comme Vinted par exemple.
Leicester, Royaume-Unis, atelier de confection où 92 personnes travaillent pour 3€ de l'heure pendant parfois 14 heures d'affilés, payés à la commande et avec période d'essai non rémunérée.
Fenêtres obstruées, pas chauffé pendant l'hiver, cet atelier est devenu une zone de non-droit.
Fournisseur de Pretty Little Things ( groupe Bohoo) et d'autres marques de fast fashion.
En plus des problèmes cités plus haut, ces marques ne créées rien de nouveau, elles vont s’inspirer de pièces issues de la haute couture, qui fonctionnent déjà très bien. Un drame pour ces maisons qui se retrouvent avec des modèles copiés-collés de leurs collections, vendus à bas prix et en très mauvaise qualité.
Les habitants d'un village en Inde où l'eau de l'usine de confection de viscose (l'une des plus grosses au monde) se reverse. Ces villageois sont maintenant handicapés à vie à cause des substances chimiques de cette usine qui travaille pour les plus grosses marques de fast fashion.
Créateurs éco-responsables pour une mode plus durable
Chez Calembour, concept store de jeunes créateurs éco-responsables, il nous était impensable de suivre cette tendance et de valoriser encore une fois cette fast industrie. Nous accordons beaucoup d’importance aux créateurs que nous sélectionnons, car nous souhaitons véhiculer une consommation plus responsable et plus éthique.
Les vêtements vendus sur notre site sont pour la plupart fabriqués en France et en Europe, dans des petits ateliers. Les pièces sont même, pour la plupart, cousues par les créateurs.trices eux-même ! Même si ces marques ne sont pas parfaites, elles essaient quand même de proposer des alternatives plus responsables.
Alors oui, certains diront que créer des pièces de qualité ça coûte cher, mais avec un peu d’ingéniosité et surtout beaucoup de volonté il est possible de proposer une mode plus durable et plus solidaire, en faisant travailler des artisans locaux, en racheter des stocks d’invendus par exemple.
Nous, c’est ce qu’on a choisi. 😉
Écrit par Victoria Bisogno.